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le cri du vent - Page 2

  • C'était hier : L'éolien fait débat même le dimanche

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 16 août 2012.

    L'association « Le cri du vent » a sensibilisé les chalands du vide-greniers.

    le cri du ventJean-Luc Bénet (à gauche) a succédé à Jean-Louis Patisson à la présidence du Cri du vent (Photos archives, Août 2012).

    Dimanche 5 août, à la faveur d’un nouveau vide-grenier organisé sur les boulevards de la cité, un stand dressé sur le cours d’Aguesseau attirait particulièrement l’attention. L’occasion pour Jean-Luc Bénet, président de l’association le « Cri du vent », de sensibiliser le chaland sur le projet de parc éolien engagé sur les deux points culminants du Kercorb, par les communes de Montjardin (9 éoliennes) et Corbières (12 éoliennes).

    Et de préciser que l’action du « Cri du Vent » ne se résume pas à une opposition aux énergies renouvelables, mais est essentiellement une réaction face aux initiatives d’industriels issus du domaine privé. Comme mentionné sur des panneaux particulièrement explicites, les membres du « Cri du vent » disent oui au petit éolien, aux toitures photovoltaïques, au bois-énergie, à l’isolation des habitations, des locaux commerciaux et des bureaux, mais disent résolument non à l’éolien industriel.

    le cri du ventCôté chiffres, et après le retrait définitif de Sonnac-sur-l’Hers, intervenu au printemps 2011, les deux périmètres actuellement en cours de validation représentent 359 ha (40 % du territoire communal) et une puissance maximale de 31 MW pour Corbières, 61,5 ha (4,4 % du territoire communal) et une puissance maximale de 29 MW pour Montjardin.

    « Un pays sage respecte ses paysages » pouvait-on lire entre autres slogans avancés par les participants à une première action menée en 2009. A terme et d’ici à 2020, plus de 140 éoliennes devraient tourner sur une zone allant de Chalabre à Mirepoix. Comme l’explique Jean-Luc Bénet, « certains élus sont en train de vendre notre pays à un promoteur d’éolien industriel ». Il invite donc les personnes qui souhaitent exprimer leur opposition à ces projets, à participer à la grande manifestation qui aura lieu le samedi 29 septembre prochain. Et d’ajouter un mot de la fin certainement provisoire : « Les moulins à vent existaient bien avant le XVe siècle, et si l’éolienne était utile et efficace, Léonard de Vinci l’aurait inventée ».

  • Le Cri du vent redouble d'énergie

    le cri du ventLa mise en place de panneaux se poursuit, ici dans le Val de Lambronne.

    En dépit des dégradations diverses subies par l’association le Cri du Vent, les sociétaires restent disposés à faire connaître leur position concernant les projets de parcs éoliens émergeant aux abords des communes de Sainte Colombe-sur-l’Hers et Corbières. Ils restent dans l’action, aux côtés de Jean Baudeuf, président de l’association : « Comme nous l'annoncions, les promoteurs éoliens sont en train de se ruer sur le Chalabrais, espérant que le classement de notre canton en zone favorable à l'éolien par le Schéma Régional Eolien et le PLUI suffirait pour qu'ils puissent mener à bien leurs sinistres projets ».

    De fait, après la société BayWa.r.e à Sainte-Colombe-sur-l'Hers, la société Aeds Energie monte un projet de cinq éoliennes sur la commune de Corbières, entre l'ancienne ferme de L’Aute et le pic de Balaguier. Avec un nombre de plus en plus grand d'habitants du Kercorb déterminés à s'opposer à ces projets mortifères, l'association le Cri du Vent a manifesté son opposition en installant des panneaux sur des terrains privés autour de la commune de Corbières, le vendredi 10 juin, comme elle l'avait fait à Sainte-Colombe-sur-l’Hers.

    Jean Baudeuf poursuit : « Avec ses 280 éoliennes dont la puissance doit être augmentée, les centrales hydrauliques au fil de l'Aude, et l'énorme projet d'éoliennes en mer au large de Port la Nouvelle, le Département est déjà, et sera largement prêt à répondre aux besoins croissants en électricité, alors, de grâce, n'allons pas rajouter partout des « projets confettis » qui vont polluer nos forêts et rapporter surtout de confortables dividendes aux actionnaires et revenus faciles aux propriétaires des terrains d'implantation ».

    En insistant sur le rôle prépondérant de la forêt, « merveilleux réservoir de biosphère qui produit l'une des énergies les plus propres et les plus renouvelables qui soient, et qui stocke le carbone », le président du Cri du Vent vise également la position d’un GFR (Groupement Foncier Rural), « sans aucune attache locale et qui rêve de s’approprier des centaines d'hectares à n'importe quel prix, sur un espace qui reste un bien commun, qui nous apporte la paix, la fraîcheur et la sérénité ».

    Le Cri du vent a conclu la matinée par un vibrant plaidoyer pour la forêt : « Plutôt que de la dénaturer en y implantant ces monstres de carbone et d'acier, il vaudrait certainement mieux développer une filière bois responsable (production de plaquettes ou de pellets) créatrice qui plus est de main d'œuvre de proximité ». Avec un nouvel appel à rejoindre le Cri du Vent « pour qu'ensemble nous continuions à faire vivre la forêt libre du Kercorb ».

    le cri du vent

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  • Eolien : l’association le Cri du Vent repart en campagne

    le cri du ventLes citoyens de Rivel et de Ste Colombe-sur-l'Hers s'opposent au projet d'un parc éolien.

    A l'initiative du Cri du Vent, une trentaine d'habitants de Rivel et Sainte-Colombe-sur-l’Hers a pu se retrouver à Rivel le mercredi 25 mai afin de manifester son opposition au projet éolien de Sainte-Colombe. Dans un premier temps, le président Dédou Baudeuf a rappelé que « depuis l'émergence des projets de parcs éoliens de Corbières et de Sainte-Colombe, les adhésions à l'association ont été multipliées par trois, avec chaque jour de nouveaux ralliements, ce qui montre clairement qu'il existe dans le Chalabrais une très importante part de la population opposée à la prolifération des éoliennes dans le Kercorb ».

    le cri du ventL’association créée en 2009 et qui se bat depuis contre l’implantation d’éoliennes industrielles dans le Pays du Chalabrais et le Val de Lambronne, vient de poser une première série de panneaux aux entrées des villages cette fois concernés par ces implantations, à savoir Rivel et Sainte-Colombe. Ils dénoncent ainsi l'impact visuel des éoliennes sur les sites emblématiques de la chapelle Sainte-Cécile et du col de Boyer, sur les hameaux de Gaillardet, Les Mathalis, les Marsals, Mouiche des Esqueilles et Les Bordes, ainsi que le hameau du Sarrat à Sainte-Colombe. Au terme d’une première matinée d’action, et par la voix de son président, le Cri du Vent a rappelé sa détermination : « Ces éoliennes, nous n'en voulons à aucun prix, il faudra bien que les actionnaires de la société allemande BayWa r.e en prennent leur parti : le Kercorb n'est pas à vendre ! ».

    Pour leur part, Charles Ravot et Killian Bodin, chefs de projets de la Société BayWa r.e, ont déjà engagé les échanges avec les habitants concernés. Ils précisent qu’une permanence d’information publique sera organisée en mairie, pour répondre aux questions des riverains et apporter davantage de précisions sur le projet. Selon BayWa r.e, « la zone est suffisamment vaste pour étudier plusieurs variantes d’implantation des éoliennes. Elles seront situées à une distance d’environ 1 000 mètres des hameaux de Camp Bigou et Rivals, ainsi qu’à 1 500 mètres des centre-bourgs de Sainte-Colombe-sur-l’Hers et Rivel, quand la législation impose une distance de 500 mètres. De plus, le projet se trouvant proche du col au niveau de la ferme des Bouichous, la topographie atténuera la visibilité du parc depuis les habitations ». 

  • Courtauly : Le Cri du Vent en appelle à la responsabilité des élus

    le cri du ventL’étude engagée pour un projet éolien à Ste Colombe-sur-l’Hers a également été évoquée.

    Mercredi 23 février, la salle polyvalente de Courtauly servait de cadre à l’assemblée générale annuelle réunissant les membres de l’association Le Cri du Vent. Le président Jean Baudeuf remerciait la nombreuse assistance, ainsi que Gérard Penando, maire de la commune, avant de présenter le rapport d’activités. Activités mises entre parenthèses par deux années de crise sanitaire, après une année 2019 porteuse de bonnes nouvelles.

    Le président soulignait que pour autant, l’heure n’était pas encore venue de baisser la garde, en rappelant que « le schéma régional éolien et le plan local d’urbanisme intercommunal de la communauté de communes des Pyrénées Audoises, avaient classé le Kercorb en zone favorable à l’éolien. Les prescriptions gouvernementales en matière d’éolien étant gigantisme et densification, si une seule éolienne était implantée dans le Kercorb, il n’y aurait plus la possibilité de refuser les autres. Ce serait la porte ouverte à l’invasion de ces machines industrielles de plus en plus gigantesques avec des mats de 125 m de hauteur et des pales de 60 m, et nous subirions le même triste sort que la plaine de Lézignan ou la Montagne Noire ».

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    Mireille Baudeuf, Jean-Luc Bénet, Jean Baudeuf, Francine Joulia

    Il invitait les adhérents de l’association à continuer, comme ils l'ont fait jusqu'ici avec succès, « En allant chercher l'information le plus en amont possible des projets de parc éolien », avant d’en appeler à la responsabilité des élus locaux : « Vous portez une lourde responsabilité dans l’avenir du Kercorb : si vous cédiez aux pressions et aux promesses des promoteurs éoliens, non seulement vous leur vendriez votre âme et votre pays, mais vous installeriez de profondes et durables divisions dans la population. Si vous résistez et si vous délibérez contre l’installation des éoliennes sur votre commune, vous affirmerez votre volonté de participer à la préservation des paysages, de l’image, du cadre de vie, de l’attractivité et de la cohésion de l’ensemble de cette Terre Privilégiée, notre Kercorb ».

    Il revenait à Francine Joulia, trésorière, de donner lecture du bilan financier, avant l’adoption des rapports à l’unanimité par l’assemblée. Le conseil d'administration était reconduit, ainsi que le bureau, composé de Jean Baudeuf (président), Francine Joulia (trésorière), Mireille Baudeuf (secrétaire).